Les supermarchés, quelle horreur !
S’il y a un endroit où je dois encore travailler mon système nerveux, ce sont bien les supermarchés. Je préfère avoir un frigo vide plutôt que m’y rendre !
C’est là toute la difficulté d’un système nerveux dérégulé : les tâches les plus simples et routinières peuvent être de véritables tribulations.
Avant, je n'avais pas conscience de l'impact que les supermarchés avaient sur moi. Je ne faisais pas le lien entre ces lieux et l’état interne qu’ils suscitent en moi.
Pourtant, dans mon ancien travail, je devais régulièrement me rendre dans ces lieux, j’y organisais des dégustations de produits de grandes marques. Malgré le côté valorisant de ces missions, je ressentais toujours une certaine appréhension à l'idée d'y aller et je n’en profitais même pas pour faire mes propres courses.
J'utilisais toutes sortes de stratagèmes pour les éviter mais surtout pour éviter de me confronter à mes propres ressentis.
Le confinement a révélé quelque peu mon aversion pour les supermarchés.
Bien entendu, je ne détaille pas toutes les autres raisons qui ne me donnent pas envie d'y aller : le monde, les stimulus sonores, la lumière et la surcharge des rayons.
En vous racontant mes propres expériences, je souhaite illustrer à quel point notre système nerveux peut être créatif et ingénieux pour nous protéger de certaines situations stressantes ou anxiogènes.
Par exemple : se disputer systématiquement avec son compagnon peut sembler paradoxal mais c’est une façon de détourner notre attention (fuite), d’activer l’adrénaline en nous pour affronter la situation (combat) ou encore une stratégie pour décharger le trop-plein d’énergie rester coincée en nous durant ce périple (réponse au figement).
Tout d'abord, si je prends conscience de cela, c'est que je suis prête à voir les choses comme elles sont et à sortir d'un certain pilotage automatique.
Ensuite, l'invitation est d'observer sans jugement : En quoi je ne me sens plus confortable dans cette situation, qu'est-ce qui se manifeste comme comportements, pensées, sensations ? Comment je me sens face à toutes ces stratégies mises en place ? Pourquoi j'ai envie que cela change ? Qu'est-ce que cette situation m'empêche de faire et d'être ?
Troisièmement, accepter la situation et respecter l'état dans lequel je me trouve. Si mon système nerveux a mis en place certaines stratégies comme l'évitement, la procrastination, l'affrontement, c'est pour me protéger. Tout le reste est potentiellement une interprétation. C'est aussi dans cette phase que je peux également avoir des émergences, découvrir une raison plus profonde à mon malaise à être dans des supermarchés.
Quatrièmement, se demander quelles ressources je dispose déjà pour mieux me sentir ? De quoi ai-je réellement besoin pour être en sécurité dans cette situation ? Je peux également faire appel à des professionnels pour m’y aider.
Cinquièmement, expérimenter de nouvelles choses grâce à la mise en place des ressources, ajuster si nécessaire. Ces expériences permettent à notre système nerveux de se reprogrammer en douceur sur la fréquence de la sécurité en cultivant des expériences positives.
Sixièmement, ancrer et renforcer ces nouvelles stratégies acquises en répétant suffisamment des expériences positives.
Septièmement, utiliser autrement l'énergie récupérée, celle que je dépense de base pour être dans la protection, l'évitement, le conflit. Dorénavant, je peux par exemple inviter plus régulièrement des amis à manger. Cette énergie récupérée peut se transformer en créativité, c'est un nouvel élan de vie.
Je suis actuellement dans la phase d'observation et d'acceptation de mes réactions face aux supermarchés. C'est un cheminement qui demande du temps et de la patience.
La situation ne changera pas du jour au lendemain et va dépendre de mes capacités à être pleinement présente au niveau de mes ressentis corporels, et à réguler mon système nerveux. Grâce à cela, je construis progressivement une plus grande sécurité intérieure.
Ainsi, je peux laisser venir les émotions, les pensées et le ressentis corporels inconfortables sans être submergée par elles. L'étape suivante consistera à identifier les ressources qui me permettront d'améliorer le lien que j'ai avec ces dits ressentis et de me rendre progressivement dans les supermarchés en toute sérénité.
Grâce à la régulation de mon système nerveux, je vais enrichir ma "banque de données" interne, offrant à mon système nerveux de nouveaux choix : associer les supermarchés à des expériences positives plutôt une source d'anxiété.
Toi aussi, tu peux développer une plus grande autonomie pour mieux gérer les situations stressantes, anxiogènes ou d'évitement.
En apprenant à réguler ton système nerveux, tu ouvres la porte à une vie plus sereine et épanouissante.
Pour en savoir plus sur mon approche et découvrir comment je peux t'aider à surmonter tes difficultés, je t'invite à visiter l'espace individuel SOCLE et si tu le souhaites, tu peux réserver un appel gratuit avec moi.
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Au plaisir,
Vanessa
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